Première session du Comité Technique de Gestion du Projet Moyens de Subsistance Durables

25 février 2020

Visite des réalisations du projet par les membres du comité technique de gestion. Crédit photo/ PNUD Bénin / Roger Attemba

Cotonou, le 25 février 2020 : Le comité technique de Gestion (CTG) du Projet Moyens de Subsistance Durables a tenu les 19 et 20 février sa première session de l’année 2020 à Djougou. Cette session a été l’occasion pour les membres dudit comité d’apprécier les progrès réalisés au cours de l’année 2019, de planifier les activités du biennal 2020-2021 et aussi de visiter les réalisations du projet sur les deux sites de la commune de Ouaké.

Le Projet Moyens de Subsistance Durables (PMSD) démarré en 2018, vise à soutenir une agriculture résiliente, à mettre en place des moyens de subsistance durables et à intégrer les considérations relatives aux risques climatiques dans les processus de planification à l’échelle nationale et infranationale afin de réduire la vulnérabilité des communautés face aux effets néfastes des changements climatiques. Il intervient dans neuf (9) villages répartis dans cinq (5) communes du Bénin, à savoir : Kpakpalaré et Kadolasi (commune de Ouaké), Aouiankanmè et Danmè (commune de Savalou), Agbodji et Sèhomi (commune de Bopa), Sodohomè (commune de Bohicon) et Kotan et Damè-Kpossou (commune d’Avrankou). C’est un projet intégrateur aligné principalement sur cinq (05) Objectifs de Développement Durable (ODD) à savoir : ODD 1, 2, 8, 12 et 13.

Dans son mot d’ouverture, Monsieur Zakari TASSOU, Secrétaire Général du Ministère du Plan et du Développement (MPD) et Président du Comité Technique a rappelé que les objectifs du PMSD sont en cohérence avec les priorités nationales de développement, ainsi qu’avec les objectifs de développement agricole et rural contenus dans les politiques sectorielles du pays. Félicitant les membres du CTG pour la qualité des recommandations faites au cours des précédentes sessions, il a exhorté les uns et les autres au dévouement habituel, afin qu’au terme de la présente session, le PMSD reparte avec de meilleures orientations pour atteindre ses résultats avec efficience.

Au 31 décembre 2019, le projet a commencé par montrer des résultats visibles dans les communes d’Avrankou et de Savalou. Il a permis d’appuyer les groupements de femmes à s’installer sur les domaines aménagés pour le développement de leurs activités. A Avrankou par exemple, un domaine de deux (2) hectares a été aménagé pour les femmes, avec divers appuis dont la réalisation de deux forages, la mise à disposition des motopompes, l’installation d’un système d’irrigation, la formation sur les techniques de confection des planches, de fabrication de compost, de traitement phytosanitaire des plantes…. Par ailleurs, 270 emplois ont été créés au cours 2019 grâce aux interventions du PMSD. Le rapport de progrès affiche un taux global d’exécution physique de 89,20 % et un taux financier de 99,11%. A terme, environ 10 000 agriculteurs dont 3281 femmes dans les communes de Bopa, Bohicon, Avrankou, Ouaké et Savalou seront impactés.

Par ailleurs, le PMSD a démarré un nouveau cycle de programmation de deux ans. Les activités contenues dans ce Plan de Travail Biennal 2020-2021 ont été présentées à l’assistance ainsi que le Plan de Travail Annuel et trimestriel. Après une série de questions et observations formulées par les membres du CTG à l’endroit de l'unité de gestion du projet, des explications ont été apportées et quelques recommandations formulées : (i) Accélérer les démarches en cours pour le démarrage effectif des interventions du projet dans la commune de Bohicon, (ii) Renforcer le suivi rapproché des travaux afin de garantir la qualité et le respect du délai d’exécution des ouvrages pour améliorer les résultats.     

L’atelier a été couronné par une visite des retenues d’eau en cours de construction sur les sites de Kadolassi et de Kpakpalaré à Ouaké. Ce fut une occasion pour les membres du CTG de constater les niveaux de réalisation des travaux dans les normes de qualité et de délais requis. Ils ont fait des observations et formulé quelques recommandations. Au nombre de celles-ci, il est à noter : (i) Renforcer le suivi au niveau des sites pour s’assurer que les travaux sont réalisés dans les normes ; (ii) Faire le reboisement des sites ; (iii) S’assurer de la mise en place en temps opportun des comités de suivi local ; (iv) Prendre les dispositions pour assurer la sécurité des populations sur les sites et éviter la pollution de l’eau des retenues ; (v) S’assurer que les spécifications des études de base sont prises en compte par les entreprises.